Mosquito Coast Factory, Atelier Benoît-Marie Moriceau

MARIANNE VITALE

09.06 - 28.09.2019

AMPUTATIONS / RESURRECTIONS

Une exposition de Marianne Vitale

 

VERNISSAGE

Samedi 8 juin 2019 à 18h30

 

Dossier de presse

 

 

PENDANT L’EXPOSITION

 

_VISITES GUIDÉES

Découverte de Mosquito Coast Factory et visite commentée de l’exposition de Marianne Vitale. Gratuit, sur inscription.

Dimanches 9 juin, 28 juillet, 25 août, 29 septembre, 16h

 

_ PROJECTION

Au cinéma Le Victoria (Campbon), projection des Sentiers de la Gloire de Stanley Kubrick

Gratuit, sur inscription.

Samedi 28 septembre 2019

 

_ ATELIERS

Trois ateliers de pratique artistique permettront d’approfondir les thématiques traitées dans l’exposition.

Gratuit, sur inscription.

Samedis 28 juin, 7 et 28 septembre 16h - 18h

Nous avons l’honneur de vous convier au vernissage de l’exposition de Marianne Vitale à Mosquito Coast Factory. Elle fait suite à une collaboration inédite amorcée au début de l’année 2018.

 

Après l’implantation pérenne d’un ensemble de neuf sculptures aux abords du barrage de la Vallée Mabile au mois d’octobre dernier, l’artiste a développé un projet d’exposition qui fait écho à un épisode caractéristique de l’histoire américaine à Savenay. Entre 1917 et 1919, la commune a accueilli le plus grand équipement hospitalier de l’arrière du Front déployé en un temps record par l’Armée des États-Unis.

Sensible à cette incroyable histoire, Marianne Vitale a retracé symboliquement le parcours de ces hommes et de ces matériaux en faisant acheminer par bateau plusieurs tonnes de rails de chemin de fer. À l’occasion de sa résidence à Mosquito Coast Factory, lui ont été confiés des morceaux de charpente et des fenêtres à guillotine provenant de la dernière baraque de l’hôpital de guerre. Rejouant du principe de construction d’urgence, les fermes et les liteaux ont été habilement agencés pour édifier une frêle passerelle de bois, suspendue à l’entrée de Mosquito Coast Factory. À l’étage, les fragiles fenêtres de l’ancienne bâtisse ont été raccrochées, fonctionnant autant comme des tableaux que comme des artefacts d’une archéologie contemporaine. Les carreaux salis par le temps permettent aussi de percevoir l’image altérée d’un chaos d’acier orchestré, à la fois brutal et magistral.