Mosquito Coast Factory, Atelier Benoît-Marie Moriceau

VERTICALE LIMITE

10.06 - 30.09.2017

Camille Tan

VERTICALE LIMITE

Camille Tan

Du 10 juin au 30 septembre 2017

 

Commissariat : Tripode et Mosquito Coast Factory

 

VERNISSAGE

Samedi 10 juin de 18h à 21h

 

ACCÈS

Visites sur rendez-vous

06 61 32 86 41 / assotripode@yahoo.fr

www.tripode.fr

 

- En train : gare de Savenay puis navette jusqu'à l'atelier.

- En voiture : depuis la N165 prendre la sortie Savenay Nord.

Dans la ZAC Porte Estuaire, prendre la 2ème rue à gauche.

Passer devant le centre de tri de la Poste puis l'atelier est au bout de la rue (voir le plan).

Le titre de l'exposition fait référence au film d'aventure Vertical Limit de Martin Campbell qui retrace l'ascension du célèbre mont K2 par un petit groupe d'alpinistes chevronnés. Le Blockbuster traite de l'effort poussé à son extrémité, de la résistance de l'homme face à un environnement.

Dans le travail de Camille Tan, la matière est contrainte tout comme un corps en action est mis à l’épreuve. L'exposition pose alors la question d'une limite qui s’applique autant à nous qu’à ce qui nous entoure. Il est souvent question pour l’artiste d'aggraver la dégradation, de renforcer des tensions, de confronter les matériaux à leur propre rupture dans des associations à la fois fortuites et distinguées. En rapprochant des matériaux a priori incompatibles parmi lesquels un étai et une balle en mousse, une concrétion de chantier avec des balles de tennis, des ananas et une tête de lit, une canalisation, du gravier et un bateau gonflable, les œuvres acquièrent un statut polysémique. L’idée étant de révéler la qualité sculpturale des éléments tout en mettant leur plasticité à l’épreuve.

 

C'est le fil conducteur de cette exposition qui explore la résilience de la matière, sa « limite verticale » faisant référence, au-delà du point d’équilibre, au point de tension qui s’exerce sur les objets autant que sur les corps ; les formes présentées traduisent des gestes qui accentuent cette tension. L'exposition dévoile la complexité d’un paysage où l’usure, la ruine et les altérations s’immiscent comme formes curieuses et impermanentes du quotidien.